Du web-marketing au m-marketing, ou les perspectives radieuses de l’art de la séduction !

Culture web
Par willy aboulicam
07 octobre 2013
Du web-marketing au m-marketing

Avec les nouveaux terminaux et leurs usages, le marketing accompagne désormais tout un chacun dans sa vie quotidienne. Seule condition pour préserver son efficacité déjà grande : associer réactivité et créativité.

Depuis la nuit des temps, les marchands doivent faire preuve d’originalité et d’inventivité : vendre, c’est fournir et faire payer une réponse plus ou moins appropriée à un besoin donné, mais dans un contexte de concurrence, c’est aussi et surtout séduire. Les moyens, stratagèmes et systèmes mobilisés pour y parvenir sont regroupés sous le terme de « marketing » une sorte de synonyme de « séduction ».

Pour prospérer dans ses entreprises, le séducteur a d’abord tout intérêt à connaître les désirs et les manques de ses « proies », puis il doit utiliser tous les moyens disponibles pour l’atteindre et lui délivrer son message. L’histoire du marketing se confond donc avec celle des médias : depuis le crieur de rue de jadis, ses moyens n’ont cessé de gagner en efficacité. Avec internet, ils ont atteint des sommets : il est désormais possible de connaître avec une grande précision les besoins, envies, désirs et manques d’un client potentiel dont le profil est clairement identifié. Il ne reste plus qu’à trouver le bon moyen de lui délivrer son message en utilisant au mieux les canaux et supports disponibles. C’est ce que l’on appelle le e-marketing, web-marketing ou encore marketing électronique, dont ces effets sont visibles dès que l’on utilise le réseau. Ce sont par exemple tous ces courriels d’informations commerciales qui s’évertuent à ne pas être assimilés à des spams ou encore ces bannières publicitaires judicieusement associées à nos recherches récentes qui apparaissent sur les pages que nous consultons : il tire parti de tous les nouveaux moyens électroniques et informatiques pour connaître ses cibles et leur délivrer un message le plus proche possible de leurs besoins potentiels.

Le web marketing s’intéresse également au web design, dont il façonne le plus souvent les formes et l’ergonomie, et tente de tirer parti des nouveaux usages dès qu’ils apparaissent. C’est ainsi que le marketing viral tente de profiter du phénomène des mèmes, et qu’il utilise la mode du partage de liens facilitée par les réseaux sociaux. Le web-marketing est donc à la fois observateur attentif des nouveaux usages et acteur essentiel de leur évolution.

La dernière étape en date de l’évolution du marketing a été initiée par la naissance d’un hybride de l’ordinateur et de l’antique téléphone : le Smartphone.

Ce nouveau canal de diffusion de l’information électronique, ce point d’accès au réseau niché au fond des poches pouvait bien sûr pleinement profiter des acquis du web-marketing, mais la spécificité de ses interfaces, et son caractère éminemment mobile imposait que la discipline mère accouche d’une branche spécialement dédiée : le marketing mobile, ou m-marketing était né.

Les perspectives de cette nouvelle discipline sont vastes, et ses applications encore en devenir : c’est désormais le dernier cercle spatial et privé du client qui est à sa portée. Quant à son avenir, il est assuré : l’utilisation des terminaux de poche devrait très vite dépasser celle de l’ordinateur. Il a déjà considérablement évolué depuis les premiers textos publicitaires, simple déclinaison téléphonique du courriel. La géolocalisation lui permet aujourd’hui d’inventer à la fois de nouveaux services et des moyens toujours plus fins d’en assurer la promotion. Il s’inscrit dans l’espace public sous la forme de ces flashcodes devenus familiers et qui établissent un lien direct entre l’annonce physique et l’information électronique. Les conditions de la lisibilité changent aussi : l’application mobile dédiée, enjeu crucial pour le fournisseur de service, impose de nouvelles règles. Il ne s’agit plus seulement d’apparaître en bonne place dans les moteurs de recherche, mais de parvenir à pénétrer dans les terminaux mobiles. Le Bluetooth quant à lui ouvre un nouvel accès aux terminaux : au fil de ses déplacements, le client potentiel est informé en temps réel sur les offres de son environnement. On peut imaginer qu’il aura accès demain à des fonctionnalités contextuelles dédiées.

La prochaine étape de l’histoire du m-marketing sera probablement l’arrivée des lunettes connectées et autres techniques donnant accès à ce que l’on appelle la réalité augmentée, sorte de couche informationnelle posée sur les perceptions sensorielles. Le marketing devra-t-il alors se trouver un nouveau nom ?

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